9h00, mais pourquoi je suis là à me "cailler", heureusement il n'y a pas de vent. Comme presque tous les dimanches matin de sorties d'hiver je me demande pourquoi j'ai choisi l'escalade...
Eh ben!! Peut être parce qu'à la plage il fait trop chaud ou parce que je suis maso.
En tous cas pour la paroi du rouge à la Sainte Victoire nous sommes une bonne dizaine à être hyper motivés et prêts à faire rougir les chaussons (histoire de se réchauffer les pieds) et à mettre les gants mais pour se réchauffer, pas comme Adam Ondra pour grimper dans un 7a+ (voir la news).
Nous sommes pressés mais pas au point de "brûler" le feu rouge. Bon tu vas passer au vert !?
Les pneus piaffent, non crissent d’impatience et de toute la puissance des 5 chevaux fiscaux? vapeur? de notre fier destrier mécanique nous nous élançons vers nos nouvelles aventures "grimpesques".
La marche d'approche fait du bien et chauffe au rouge les muscles des jambes surtout dans la dernière partie assez raide.
Déception une fois arrivés au pied de la falaise. Des voiles nuageux paressent dans le ciel et nous privent des rayons infrarouges bienfaiteurs de notre soleil tant espéré.
Pourtant la météo avait annoncé grand beau. Nous avons eu envie de traiter l'ingénieur météo de tous les noms, nos yeux ont vu rouge et s'il avait été là je ne ne sais pas si nous aurions résisté à la tentation de lui passer un savon ( rouge )
Tout le monde s'affaire, se prépare, se réchauffe avec un bon thé chaud. Et c'est parti.
Les premières voies mettent à rude épreuve nos doigts qui, du rouge, passent par toutes les couleurs intermédiaires pour terminer tous blancs et froids. C'est l'onglé tant redouté.
Pourtant nous enchainons les 5 et les 6 allègrement. Le soleil fait enfin son apparition. Tout le monde revit.
C'est l'heure de casser la graine avec le rouge-gorge local qui n’attendait que ça pour venir picorer les miettes que nous lui offrons.
|
|
Il ne manque qu'un bon petit ballon de rouge pour finir de se réchauffer
On se prélasse un peu au soleil et c'est reparti mais difficillement n'est-ce-pas Vincent.
Nous haussons un peu le ton en voyageant dans le 6b et le 6b+.
Aujourd'hui pas d'exploit, on a du mal à se chauffer et les muscles sont durs, les 7a seront pour la prochaine fois.
Nous profitons de la clarté jusqu'au bout et c'est à la frontale que nous rejoignons le parking.
Le bar au Tholonet est fermé, qu'à cela ne tienne, on rentre à Arles et nous nous retrouvons au Pub devant une bonne bière à nous raconter et a nous remémorer nos exploits du jour.